Spectrum of
NGC 2264 nebula
(cone nebula)
Optic: Celestron 11 + LISA
spectrograph.
Camera: Atik 314L+. Mount: G11. Processing: Isis
software. Location: Castanet-Tolosan (suburban conditions).
Date: February 29, 2012
The spectrum is taken with a C11 telescope + LISA spectrograph and
a 23 microns slit under severe suburban condition.
The nebula spectrum is extracted from difference of pollution+nebula spectra minus pollution spectra only.
Position
de la fente du spectrographe LISA identifiée sur une portion d'image acquise
avec une lunette FSQ-85ED (voir ici l'image complète).
Cette image est le spectre 2D de la nébuleuse (pose de 2 x 600 s). Il faut immaginer le bleu à gauche et le rouge à droite. L'intense
lumière visible vers le centre correspond à l'émission du
sodium des
lampes de l'éclairage urbain (lampe sodium haute pression - produisant
la lumière
jaune de nos villes). On trouve aussi des raies du mercure, qui sont autant
de d'éléments parasites.
Spectre 2D acquis juste à la suite de celui NGC 2264 (2x 600 s), mais en
dépointant le télecope pour sortir la nébuleuse du champ. Le résultat est le
spectre de la pollution lumineuse de mon site d'observation.
Le spectre 2D effectif de la nébuleuse NGC 2264 est finalement obtenu en
faisant la différence des deux spectres précédents. On constate que la nébuleuse émet principalement dans la raie de
l'hydrogène
(couleur rouge). On note aussi une raie de l'azote juste à
droite mais bien plus faible.
On peut faire ici une remarque à propos du bruit. Remarquez comment celui-ci
est
plus intense là où la
pollution lumineuse est importante (dans le jaune).
On mesure
ici un bruit appellé bruit de signal (ou de photons). La lumière produit donc
du bruit, et singulièrement celui induit par la brillance du fond de ciel.
Heureusement,
le spectre parasite est relativement peu intense au niveau de la raie Halpha,
ce qui permet d'observer cette région du spectre particulièrement importate
sur le plan astrophysique
dans d'assez bonnes conditions (malgré une pollution
lumineuse sévère, qui fait que l'on a du mal à voir des étoiles de magnitude
3 à l'oeil nu).