How to calibrate
blue spectra taken with LHIRES III We discribe here a high precision method
for calibrate Lhires III data taken in the blue part of the spectrum, particulary
near HeII line (at 4685.7 A) region. Click
here for a typical application.
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A
method for evaluate spectral calibration coefficients with ISIS
Step #1 Select the working directory. Enlarge binning zone size for a better signal to noise in the extracted spectral profil (better precision). Here vertical binning size is equal to 40 pixels. Note: reduce this value for stellar ponctual object to the effective spectra trace wide. The processed argon 2D file image is named at the acquisition time "heii_argon-1.fit". The exposure time is 30 seconds. |
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Step #2 Measure slant and tilt orientation. Here the tilt angle is nearly egal to zero. Report the values into the "General" tab. |
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Step #3 Extract the raw argon spectral profile from the Tool #3 tab. Remember, the exposure time duration is here 30 seconds (note the associated dark frame DARK30.FIT). The raw spectrum is saved into a file named "PROFIL.DAT' (for example).
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Step #4 Load the spectral profile "PROFIL.DAT" from the "Profile display" tab, then run the spectral dispersion evaluation function (click on "Dispersion" button). Enter wavelength of 5 argon major lines and evaluate the position (in pixels). Use the interactive double click method on the plot. Finaly, click on the upper "Compute polynom" button. Note the value of pynomial coefficient (a 3th order polynom is choosen here). The mean (inverse) spectral dispersion is near 0.113 A/pixel (linear A1 term of the polynom). Note also the typical numerical residual error: 0.002 A (i.e. 130 m/s in unit of radial velocity). |
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Step #5 Localize the horizontal coordinate of argon 4657.9 A line (high precision is not necessary) in your actual argon calibration image. Here X = 647. In the "General" tab select the predefined polynom option for spectral calibration. Give precise wavelength for reference line, and approximate position of the same line in pixels number (X = 647). You can now use the standard pipeline for process your campaign delta Sco spectra.
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Below, about
the interest of argon lamp for calibrate Lhires III spectra (many emission
lines are always available).
Day light solar
spectrum - Lhires III 2400 lines/mm - Atik314L+ camera (binning 2x2)
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Another very economical Filly model lamp (the major gaz element is neon, but the lamp contain also trace of xenon and argon) for calibrate HeII (4686). Note the existence of two packaging - but same spectrum signature for the two lamps.
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A possible economical setup
for permanent spectral calibration on a large telescope (up
to 50-60 cm diameter). Simulteaously acquisition of star signal
and calibration lamp signal can be decisive for accuracy (no flexure
or thermo-elastic effect). |
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Adaptation for a small telescope: use of only one bulp lamp. A very important point to consider: the lamp is located at an azimutal position in coincidence with slit orientation. This elliminate large part of spectral line profile assymetry induced by lateral aberration of the spectrograph (along the dispersion direction). So, the internal calibration precision (proper to the instrument) is right, but the absolute spectral calibration quality is not garanted (because the optical path of star rays and Filly lamp rays is very different). The Filly lamp diameter is 75 mm. The flux loss for a Celestron 11 is inferior to 10% (equivalent to an attenuation of 0.1 magnitide only). |
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Aspect of spectral line profiles
with Filly argon installed in front of the telescope aperture. Up,
the
lamp is moved continuously along the surface of
the pupil during the expositition. Center, the lamp azimut
in perpendicular to the long slit axis (note presence of assymetry
induced by coma aberration of the spectrograph). Down, the lamp
azimut is along slit direction: the best solution (stability of
spectral profile is garanted, line are well symetric and fine). |
Example
of delta Sco spectrum calibrated in the "lateral" mode (see
ISIS specific functions here). 6 x 180 s expsure
(cloudy)
Identification of some lines in a Vega
spectrum calibrated with Filly argon lamp in the entrabce pupil and simultaneaouly
(lateral) acquisiton mode.
EXAMPLE
PRATIQUE D'UTILISATION D'UN ETALONNAGE TEMPS REEL DANS LA PUPILLE
ET PERFORMANCES
Nous nous plaçons dans la situation du traitement d'une séquence d'images du spectre de l'étoile 53 Cyg, de type K0III. Le réseau de 2400 traits/mm du spectrographe LHIRES III est orienté pour pouvoir observer le domaine centré sur la longueur d'onde de 4660 A. Les spectres ont été acquis avec une fente de 19 microns en binning 1x1 et une caméra Atik314L+ (pixel de 6,45 microns). Nous disposons d'une séquence de 15 images, exposées chacune 180 secondes (nommées 53cyg-1.fit, 53cyg-2.fit, ... 53cyg-15.fit). Nous avons utilisé une lampe à l'entrée du télescope du type "Fillly Neon-Xenon". La lampe est allumée en permanence (figure 1). Comme l'indique la figure 2, depuis l'onglet "Réglages", définir le dossier de travail, sélectionner la zone de mise à l'échelle du spectre (une région sans raies si possible) et sélectionner le mode "Latéral" pour l'étalonnage. Evaluez les paramètres géométriques sur l'une des images de la séquence. Sur la figure 3, on détermine la coordonnée verticale de la trace du spectre (ici Y=503), ainsi que l'angle de tilt (dans l’exemple, il n’est que de -0,02°, c'est-à-dire quasiment nul dès l'acquisition grâce à une orientation soignée de la caméra, ce qui est recommandé). Mesurer l'angle de slant sur
une raie du Xénon, ou mieux, faire la moyenne sur plusieurs raies. Ici on
trouve un angle de -0,90° (figure 4). |
Figure 1 Figure 2. Figure 3.
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Dans l'intervalle spectral observé, nous disposons de 4 raies d'émission du Xenon assez intenses pour effectuer l'étalonnage spectral. Nous inscrivons leurs longueurs d'onde dans un fichier XENON.LST (figure 5). Nous indiquons à ISIS que la dispersion spectrale est de 0,1114 A/pixel. Par ailleurs, nous notifions l'ajustement d'un polynôme de degré 2 pour la loi de dispersion. Nous repérons la coordonnée horizontale de la raie du Xenon à 4624 A (par exemple). On trouve approximativement avec le pointeur de souris (figure 6), X = 782.
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Figure 5. Figure 6. |
Remplir l'onglet "Général" comme l'indique la figure 7. On fournit les paramètres géométriques (tilt, slant, zone (xmin, xmax) dans laquelle le spectre est défini typiquement, ...). Donner le nom des images maitres d'étalonnage (offset, dark, flat, cosme). La réponse spectrale (fichier reponse.dat) a été ici obtenue en divisant un spectre observé de Vega par le spectre attendu de ce type d’étoile (type A0V, voir la base de données spectrales ISIS). Indiquer au logiciel que l'on va exploiter un fichier pour identifier les raies utilisées pour l'étalonnage spectral (xenon.lst). Fournir la coordonnée X de la raie Xenon à 4671 A, et donner la longueur d'onde précise de cette raie (4671.2258 A). Attribuer un nom à l'objet traité (53 Cyg), puis cliquer du "Go" pour traiter la séquence. Noter sur la figure 8 que
l'étalonnage spectral est satisfaisant (erreur RMS numérique de 0.0056 A - mais
attention à ce résultat qui a une valeur statistique médiocre vu
que nous travaillons sur 4 raies seulement). Un
polynôme de degré 2 est donc bien suffisant pour ajuster la loi de dispersion. |
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La figure 9 montre le profil spectral traité. On notera que les raies de la lampe Xenon, à l'origine en superposition avec le spectre de l'étoile, ne sont plus visible dans le spectre traité (nous verrons à la fin qu'il demeure des traces, mais discrètes et peu génantes).. En plus du spectre composite traité, ISIS sauvegarde dans le répertoire de travail les spectres individuels extraits des images individuelles de départ. Ces spectres sont nommés @pro1.dat, @pro2.dat, ..., @pro15.dat (voir la figure 10). Vous pouvez visualiser un a un ces spectres. Vous pouvez aussi contrôler si ces spectres sont individuellement correctement étalonnés spectralement. Ouvrir pour cela le l'onglet "LHIRES" (figure 11). On utilise un outil qui évalue très précisément de décalage spectral entre des spectres pris deux à deux (utilisation d’une méthode de corrélation croisée). Le résultat n'est pas une bonne nouvelle. Entre le premier spectre de la série et le dernier spectre de la série, l'erreur d'étalonnage spectral atteint 0.341 angström. L'erreur augmente régulièrement au fur et à mesure que le temps passe. Elle correspond à une flexion mécanique variable du spectrographe en fonction de l'orientation du télescope. Compte tenu de la dispersion spectrale moyenne de 0,1114 A par pixel, on en déduit que le glissement du spectre sur le détecteur représente environ 3 pixels dans les 2900 secondes d'observation (environ 50 minutes se sont écoulées entre la prise de la première image et celle de la dernière image de la séquence). Le phénonème de dérive de forte amplitude constaté dans cet exemple sur le spectrographe LHIRES III est assez exceptionnel. Pour nombre d'orientations en particulier, l'instrument semble nettement plus stable, mais il est malgré tout prudent de surveiller ce paramètre critique. Si on réalise une somme simple des spectres individuels, en faisant confiance à la stabilité du spectrographe durant la session d'observation de l’étoile, on provoque une dégradation de la résolution puisqu’on somme des spectres qui ne se superposent pas exactement. L'ampleur du problème peut être aussi évaluée simplement en faisant la différence entre l'image #1 et l'image #15 (figure 13). On se sert pour cela d'une fonction de l'onglet "Outil 1" (différence arithmétique), puis on visualise le résultat. L'effet "bas-relief" constaté est caractéristique d'un décalage entre les deux images, suivant l'axe spectral (axe horizontal), mais aussi suivant l'axe spatial (axe vertical). ISIS rattrape systématiquement et précisément le décalage vertical (à moins de cocher l'option "Valeur fixe dans la séquence" dans l'onglet "Général", ce qui en principe ne doit pas être fait, à quelques rares exceptions près). Pour ce qui concerne le décalage spectral, fort heureusement, le fait de travailler avec une fente longue, d'utiliser une lampe spectrale éclairant en permanence l'entrée du télescope et l’usage du mode « latéral » permet d'arriver à un bon étalonnage spectral malgré les flexions, car le spectre de l'étoile et le spectre de la lampe d'étalonnage subissent le même glissement spectral par définition (simultanéité de prise de vue). C'est un très fort avantage de la méthode d'étalonnage préconisée. En revanche, la situation est bien plus dégradée si on ne fait l'étalonnage qu'en début ou en fin de séance. Il ne reste finalement en
mode latéral que le problème de perte de résolution spectrale à corriger. Nous
allons voir maintenant comment régler cette difficulté... |
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Depuis la version 2.1.3, ISIS implémente une fonction de recentrage en longueur d'onde des spectres spécialement optimisé pour le mode d'étalonnage latéral. Il vous suffit de cocher la case de recentrage depuis l’onglet « Général » (figure 13). Relancez le traitement sans aucune autre modification. Le traitement du spectre est significativement différent. A présent, ISIS effectue un étalonnage spectral distinct pour chaque spectre de la séquence et l'addition ne se fait qu'en fin de travail. La dégradation de la résolution spectrale causée par la flexion du spectrographe est alors quasi annulée car nous avons (1) segmenter la pose totale en poses relativement brèves (ici 3 minutes, on aurait pu pousser jusqu'à 5 minutes, voir 10 minutes sans effet négatif encore trop sensible), (2) la capacité d'étalonner simplement et automatiquement chaque pose grâce à l'usage d'une lampe spectrale a fonctionnement permanent (un mode semi-permanent piloté par un automate peut aussi être envisagé pour ajuster le temps de pose de la lampe spectrale au besoin). La figure 14 montre le gain en résolution spectrale sur notre exemple (un extrait agrandi du spectre de 53 Cyg et utilisation de l'outil "Comparer"). En bleu, le mode standard avec un étalonnage spectral APRES sommation des spectres individuels. En rouge, le mode optimisé avec un étalonnage de chaque spectre individuel AVANT leur sommation. Le gain en résolution peut ici être évalué à 10-15%, ce qui n'est pas négligeable.
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La figure 15 présente le résultat d’un test de qualité fondamental de la méthode d'étalonnage. On compare une portion du spectre de 53 Cyg acquis le 19.022/06/2011 (couleur bleu) avec un spectre acquis le 20.990/06/2011 (couleur rouge). Entre ces deux dates, le spectrographe a été démonté du télescope et déplacé. La caméra CCD elle-même a été remontée puis remontée. La lampe Filly a l'avant du télescope a aussi été enlevée puis remise en place. La superposition des spectres est fort correcte. Pour quantifier le décalage entre les deux avec précision nous utilisons la commande L_CORREL depuis la ligne de commande de ISIS (onglet "Outil 1"). Note : la commande L_CORREL exploite une méthode de corrélation croisée performante. C'est celle-là même que j'ai utilisée pour observer des exoplanètes par méthode vélocimétrique, y compris sur des objets difficiles comme 51 Peg compte tenu des moyens employés. Depuis la version 2.1.3 de ISIS, la fonction L_CORREL de ISIS est très facile à utiliser puisqu'il n'est plus exigé que les deux spectres comparés aient la même longueur, ni le même pas en longueur d'onde, ni même démarrer à la même longueur d'onde. La seule exigence est que les spectres se superposent un minimum ! On doit se rappeler par ailleurs que la précision est d'autant meilleure que le spectre est riche en raies. La présente implémentation de L_CORREL travaille sur un spectre échantillonné en longueur d'onde et non pas en vitesse, ce qui limite son usage à des domaines spectraux relativement étroits. Cette fonction en l'état est très bien adaptée à notre exemple de spectre LHIRES III par exemple. Par commodité, nous avons
nommé nos spectres T1.DAT et T2.DAT. La figure 16 indique le décalage spectral
trouvé avec la commande L_CORREL. Il est de 0,0056 angström. Cela
représente une erreur en vitesse de à la longueur d’onde de 4660 A : Note : rappelez-vous qu'il est possible d'interroger SIMBAD depuis ISIS pour obtenir les coordonnées équatoriales de l'étoile. Appliquons le décalage spectral correspondant afin de corriger l'effet de la vitesse de la Terre sur l'étalonnage en longueur des spectres. L'opération peut être faite depuis le même onglet avec l'outil prévu à cet effet (figure 18). Nous appelons les spectres T1 et T2 corrigés respectivement TT1 et TT2. Calculons à présent le décalage spectral résiduel avec la commande L_CORREL (figure 19). Il n'est plus à présent que de 0,0013 angström, soit 85 km/s environ. En conclusion, la reproductibilité de l'étalonnage semble dans l'exemple traité approcher le 1/100 de la résolution spectrale de l'instrument, ce qui est excellent. Ce résultat est d'autant plus remarquable que le spectrographe a été démonté entre les deux mesures. Ceci valide l'idée de la source d'étalonnage permanente dans la pupille, même si cette source est ponctuelle en regard de la taille de la dite pupille (mais il faut positionner correctement la lampe par rapport à l'axe long de la fente). Attention cependant, cette consistance entre mesure, ne signifie pas que l'étalonnage en valeur absolue de longueur d'onde se fait avec la précision annoncée ci-avant. En fonction des abbérations optique présentent dans le spectrogrphe, un partie du spectre peut même être correctement, alors qu'une autre partie peut ne pas l'être. L'erreur absolue caractéristique peut atteindre 2 à 3 km/s. En synthèse l'éclairement ponctuel de la pupille constitue un moyen de secours pour étalonner en valeur relative des régions du spectre non couvertes par la lampe néon interne du spectrographe Lhires III (par exemple). La consistance de l'étalonnage pour un instrument donné peut être excellente. En revanche, la réalisation d'un étalonnage absolue de qualité par ce moyen est plus problématique. Il peut par exemple s'avérer délicat de comparer des données provenants de plusieurs observateurs sans réaliser une seconde opération d'étalonnage spectral. |
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Pour finir, quelques conseils d'utilisation de ISIS dans le cadre du traitement des spectres LHIRES III à haute résolution. Ne pas hésiter à tester l'interpolateur bilinéaire pour les calculs internes de ISIS (figure 20). Les spectres seront dans certaines circonstances moins bruités que des spectres calculés avec l'interpolateur Spline. Ne pas hésiter à afficher l'image des spectres bruts avec un haut contraste, comme le montre la figure 21. Ceci permet de mesurer la largeur hors tout de la trace. Ici on trouve 24 pixels. Ceci permet de renseigner la largeur de binning pour ISIS afin que le logiciel puisse faire les calculs avec une bonne qualité photométrique (il faut pour cela que tout le signal de la trace du spectre soit pris en compte). Par mesure de sécurité nous avons adopté ici une largeur de binning encore plus grande, de 26 pixels (figure 22), soit +/-13 pixels par rapport à l'axe du spectre. Astuce : toujours adopter une valeur paire pour la largeur de binning. Ne pas hésiter à afficher le spectre 2D, avec le prétraitement réalisé, composité et corrigé géométriquement (slant et tilt). ISIS produit toujours cette image dans le répertoire de travail sous un nom de la forme _nom_objet.fit. Ainsi dans notre exemple, cette image a pour nom _53 Cyg.fit. Il est toujours utile de l'examiner en cas de doute sur un traitement, par exemple pour constater si les corrections géométriques ce sont faites comme prévu, si les rayons cosmiques sont génants (et dans ce cas appliquer le filtre à rayons cosmiques), etc. La figure 22 montre l'image _53 Cyg.fit à l'issu de notre traitement.. Il s'agit de la somme des 15 images élémentaires, avec ici les spectres recentrés verticalement à la position Y = 480 fournie dans le panneau "Général" (c'est l'occasion de vérifier si la cette registration sur l'axe vertical c'est bien déroulée - c'est bien le cas ici, le spectre composite à la largeur approximative d'un spectre individuel). Noter que le slant et le tilt est corrigé. De plus, le fond de ciel est soustrait, et par la même les raies du Xenon. En réalité on devine la trace des raies de la lampe Filly. La principale raison est que ISIS supose que les raies sont rectilignes, alors qu'elles sont en réalité légèrement courbe. Cette distorsion est appelée smile. La version actuelle de ISIS ne corrige pas le smile. Le résidu des raies d'étalonnage est cependant assez modeste et surtout très localisé. Il est possible de conserver les raies du Xénon dans le spectre final en validant l'option "Ciel non retiré" depuis l'onglet 'Général" (figure 24). Dans ce cas, au terme du traitement on retrouve les raies du Xénon (voir le spectre 2D la figure 25, qui reprend la même région spectrale et le même constraste que la figure 23). Pensez à décocher l'option "Ciel non retiré" par la suite, car c'est le mode normal de traitement. Pour réaliser des flat-field, notamment pour la partie le bleu du spectre, ne pas hésiter à tester des panneaux de LED alimentés sur batterie. Le flat-field est réalisé en déplaçant à la main la lampe devant l'ouverture du télescope durant la pose. Le but est de produire l'équivalent d'un éclairage uniforme de la pupille. Cette pose, avec le panneau montré sur la photo de la figure 26 et une fente de 19 microns de large, est ici de 120 secondes pour arriver à un signal de 25000 pas codeurs environ vers 4660 A. Réalisez 7 à 8 flat-field au moins de ce type pour que ISIS calcule un flat-field final à haut rapport signal sur bruit (voir l'onglet "Images maîtres"). Attention, ces lampes sont efficaces dans le bleu, mais malheureusement, elles produites un flux rouge en général inssufisant pour faire un flat-field dans ces partie du spectre dans des conditions confortables (temps de pose raisonnablement court). Rappelez-vous qu’il n’est pas obligatoire de faire les flat-field chaque nuit si vous ne changez pas de configuration instrumentale. Les flat-field réalisés avec LHIRES III avec un panneau de LED sont de bonne qualité. La méthode est certes manuelle, mais son fort intérêt est qu'il est possible d'acquérir le flat-field sans dépointer l'astre visé (penser à garder la lampe Filly en place). Enfin, il est souvent
question d'une fente de 19 microns dans ce texte. Pour la campagne Delta Sco
par exemple. Mais c'est vrai pour tout astre aussi, une fente de 23 microns est
plus efficace sur le plan du flux entrant ; sans dégrader
significativement le pouvoir de résolution. Il est probable que la qualité de
l'étalonnage spectral sera identique. La fente de 19 microns a été ici utilisée
uniquement dans le contexte des présents tests, pas dans un contexte opérationnel
de l'instrument. |
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