Spectrographe LHIRES III
Spectrohéliographie lors de l'Ecole d'Astrophysique du CNRS
"Outils de l'astrophysique pour une coopération professionnels/amateurs"

La Rochelle
24-28 mai 2006

Cliquer ici pour un compte rendu de l'Ecole 2006


Entre deux cours : séance de spectrohéliographie avec LHIRES III.
Images d'ambiance...

Les images obtenues le 27 mai 2006...
LHIRES III équipée d'une caméra Watec 120N - Enregistrement des balayages du Soleil (un "scan") sur bande en format DV.
La lunette est une ZenithStar 80mm diaphragmée à D=50 mm. La distance focale est portée à environ 800 en ajoutant une lentille de Barlow.
Pour des détails sur la technique, cliquer ici.


Scan dans la raie H
a (la largeur spectrale de la bande est d'environ 0,25 angstrom).


Scan dans la raie H
a.


Scan dans le raie K du CaII.

A gauche, transfert du contenu de la bande DV sur le disque dur d'un PC. L'enregistreur est un modèle professionnel SONY, amené pour l'école par Olivier Garde. La numérisation du signal vidéo de la caméra Watec et l'enregistrement sur bande furent aussi testés avec un équipement moins coûteux, donnant une qualité d'image tout à fait semblable (à gauche, un camescope numérique SONY DCR-HC90E, un modèle qui possède une entrée analogique). Le logiciel utilisé sur PC est MAGIX Video deluxe 2006. Celui-ci, outre le transfert du film DV, convertie ce même film en une séquence d'images fixes BMP, traitées ensuite avec IRIS.


Observation visuelle du spectre solaire.


Francois Cochard et Christian Buil. Valérie Desnoux est sous le drap noir pour surveiller la mise au point de l'image.


Complément

De part la conception du spectrographe LHIRES III, une autocollimation de l'image de la fente d'entrée sur l'objectif F=200 mm produit dans les "scan" solaire une lumière parasite difficile à elliminer. Cette lumière n'est perceptible que lors de l'observation d'un objet à surface étendue et brillante, tel le Soleil. L'effet est bien visible sur les images réalisées le 27 mai : il se traduit par une perte de contraste. Une solution pour accroître efficacement la qualité des images est d'ajouter en avant de la caméra vidéo un filtre isolant une bande spectrale centrée sur la longueur d'onde de la raie solaire étudiée. La rejection de la lumière parasite est très efficace car la lumière gênante provenant de la reflection sur l'objectif F=200 mm est blanche. Seule subsiste la partie de lumière parasite correspondant à la bande passante du filtre, qui peut être faible si la largeur spectrale du filtre est relativement restreinte.

Pour montrer l'efficacité de la méthode, les "scans" ci-après ont été réalisé en disposant devant la caméra Watec 120N un filtre standard Halpha Lumicon, normalement employé pour l'imagerie des nébuleuses diffuses. Les images sont acquises le 30 mai 2006 avec le même équipement que le 27 mai (remarquer l'évolution de la surface solaire !). La numérisation du signal vidéo est réalisé avec un camescope numérique grand-public SONY DCR-HC90E. Le contraste des images est à présent élevé (mais aussi, la turbulence atmosphérique malheureusement).

Première lumière Lhires III de série en mode spectrohéliographe (17 mai 2006)


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