VHIRES
Very
HIgh REsolution Spectrograph
Observations
de la surface solaire
Quelques observations de la surface
solaire avec le spectrographe VHIRES. Pour tous les détails sur
cet instrument, cliquer
ici.
Le spectrographe
VHIRES.
Feuille
AstroSolar densité 3,8 à l'avant de l'ouverture du Celestron
11
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Le télescope
est équipé de la bonnette fibre optique du spectrographe
eShel (fibre de 50 microns)
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Le
disque solaire le 5 avril 2014. Image Stéphane Poirier (Areines,
Loir-et-Cher), avec l'aimable authorisation.
Mise en évidence
de la rotation du Soleil sur son axe
Prise
de deux spectres aux positions "S1" et "S2",
proches des limbes est et ouest du disque. Les petits disques
de couleur bleu marquent la position de la fibre optique qui
capte la lumière solaire pour être ensuite conduite dans le spectrographe.
Les spectres du bord
ouest et est du disque solaire. L'observation est faite dans le
jaune du spectre (filtre d'ordre 589 nm). Les raies du doublet
du sodium D1-D2 sont à gauche. Le pouvoir de résolution
est de R = 48000.
Superposition
des spectres "S1" et "S2". Quelques raies de
l'atmosphère solaire sont identifiées (en noir). Noter le doublet
du sodium (D1-D2) vers la droite. Les raies telluriques (venant
de notre propre astmosphère, ici par la vapeur d'eau H2O) sont
indiquées en vert.
Le décalage Doppler entre les deux
bords solaire est très évident sur les raies solaires, trahissant
la rotation du disque. Le 'shift' spectral relatif est ici mesuré
de 2,4 km/s (0,047 ansgtroms). Noter que les raies telluriques ne
bougent pas, ce qui permet au passage de bien les identifier.
Observation de
la raie de l'hélium à 5876 A
On compare un spectre
de la photosphère "S2" et un spectre de la chromposphère
"S3" autour du doublet jaune du sodium (la fibre optique
tangente le limbre solaire vers l'extérieur).
Le spectre photosphérique
"S2" comparé au spectre chromosphérique "S3".
Une émission apparait à la longueur d'onde de 5876 A. C'est
la fameuse raie jaune de l'hélium, l'existance de cet élément chimique ayant
été mise en évidence pour la premère fois lors d'une observation
du même type de la chromosphère solaire (le nom "hélium"
vient de "Hélios" = Soleil).
Le rapport du spectre
"S3" sur le spectre "S2" permet d'elliminer
les raies telluriques et aussi de mesurer l'intensité relative des
raies solaires entre les deux géométries de prise de vue.
L'émission He I ressort très bien, ainsi que des émissions
chromosphériques du doublet du sodium, avec un coeur très étroit.
Activité dans
les raies du sodium (D1-D2)
Les
spectres "S4" et "S5" sont pris de part et d'autrre
d'une tache solaire.
Les spectres
"S4" et "S5" est prélevée autour d'un centre
actif.
Différence des spectres "S4"
et "S5". Noter
que l'intensité de la raie de l'hélium à 5876 A est différenciée
entre les deux points de mesure.
Le ratio entre les
spectres "S4" et "S5". Le résultat obsrervé
dans les raies du sodium peu provenir de la variation locale
de champ magnétique (les raies du sodium sont sensibles à l'effet
Zeeman). Ce point est à confirmer.
Le point de mesure
"S6" est situé au niveau d'une tache solaire. Noter que
la fibre est nettement plus petite que le cercle dessiné dans
cette vue et isole uniquement l'ombre de la tache.
Le spectre "S5"
vient de la photosphère. Le spectre "S6" est pris dans
l'ombre d'une tache solaire. Les raies D1 et D2 sont très évasée
dans le spectre de la tache solaire.
La ratio entre un
spectre de tache solaire et un spectre de la photosphère voisine.
Détection de la
rotation du Soleil à partir de spectres pris autour de la raie Halpha
(filtre d'ordre 656 nm)
Points
de mesure sélectionnés pour mettre en évidence la rotation solaire
en utilisant les raies spectrales autour de Halpha.
Spectres "S7"
et "S8" pris proches du limbe en des points diamétralement
opposés de long de l'équateur. La raie rouge Halpha de l'hydrogène
est bien résolue, un peu à droite du centre dans ces graphes.
Comparaison des spectres
"S7" et "S8". Tout comme dans la région du sodium,
le décalage Doppler est bien visible (on mesure ici un différentiel
de vitesse de 2,5 km/s entre de deux bords). Les raies telluriques
(H2O) ne sont bien sur pas entrainées par la rotation solaire
en 27 jours.
Observation de
la chromosphère dans la raie Halpha
Localisation des
points de sondage de la chromosphère solaire avec la raie Halpha.
Spectre
"S9" (photosphère au voisinage du limbre).
Spectre "S10",
pris à l'interface photosphère - chromosphère. Noter le phénomène
d'inversion au niveau de la raie Halpha (la raie devient plus lumineuse
qu'absorbante).
Spectre
"S11", pris plus loin du disque soiaire apparent, au niveau
d'une petite protubérance. Noter la complexité des champs de
vitesse dans la raie de l'hydrogène, trahit par la complexité du
profil.
Autour d'une tache
solaire (région de la raie Halpha)
Points de mesures
correspondants aux spectres ci-après.
Le spectre S12 est
volontairement pris loin du groupe actif (c'est notre spectre de
référence). Le spectre S13 est capté au niveau d'une plage faculaire
(noter la brillance de la raie de Halpha). Le spectre S17 provient du centre d'une
tache solaire.
On montre ici le rapport de ce dernier spectre et du spectre S12
choisi comme référence. Une émission est visible au centre de
la raie de l'hydrogène. Une surprise est la raie Si I à 6555 A qui
apparait elle aussi en émission dans l'ombre de la tache. Le
profil de la raie photosphérique du fer à 6569,2 A est très particulier
(à comparer aux autres raies Fe I). Cette raie a pu être utilisé
(rarement) pour mesurer l'effet Zeeman solaire (elle est par
exemple dans la liste de raies étudiées par le télescope Themis
(Canaries) par exemple - mais pour confimer cette détection
du champ magnétique et aussi l'étudier, l'ajout d'un système de
filtre polarisant est clairement une prochaine étape technique
à franchir...
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