TEST DE L'OBJECTIF
CANON
85 mm f:1.2L II
La
lentille frontale de cet objectif est impressionnante avec son diamètre de 70
mm. Le poids de l'objectif est de 970 grammes.
Le
groupe arrière est d'un diamètre si important que les contacts électriques débordent
sur la surface optique.
Les lentilles sur-dimensionnées font que le vignetage
est modeste, même à pleine ouverture.
La mise au point
manuelle est particulière. Lorsque la bague de mise au point est
tournée elle n'agit pas directement sur la mécanique. La rotation de
la bague à la main commande le moteur interne, qui déplace alors
des groupes de lentilles. En quelque sorte, la bague de mise au
point agit comme l'axe d'un potentiomètre électrique. Cette
commande électrique est un peu déroutante au début, mais s'avère
bien efficace et d'autant nécessaire que la profondeur de mise au
point est très faible à l'ouverture de f/1.2. La précision de focalisation
se montre meilleure qu'avec un système purement mécanique (meilleure
démultiplication), même si un léger phénomène d'hysterisis demeure
présent. L'inconvénient principal est que la mise au point est impossible
sans l'alimentation électrique du boîtier ou lorsque l'objectif
est utilisé seul. En photographie normale, l'AF s'est avéré extrêmement
précis et très fiable avec un exemplaire de boîtier EOS 400D. En
revanche, paradoxalement, un phénomène de backfocus affecte
notablement la qualité image avec un boîtier EOS 5D, bien plus
coûteux qu'un 400D ! |
Test de résolution sur étoiles avec un boîtier Canon 350D modifié Baader
Le
champ observé : région de la Grande Ourse (les étoiles Alcor et Mizar sont au
centre, le nord est à gauche).
L'observation est réalisée sous un ciel urbain
sévèrement pollué avec une magnitude limite à l'oeil nu de 2.5
Détail du centre et des quatre coins
à l'ouverture f/1.2
Somme de 6 poses
de 10 secondes chacune (temps de pose total de 1 minute) à 400 ISO
Les images
originale sont en format RAW. Traitement Iris.
On note que l'exemplaire testé
souffre d'un léger défaut d'excentrement. La performance en piqué jusque dans
les coins demeure
cependant impressionnante compte tenu du rapport d'ouverture.
On
trouvera ici une méthode "rustique" pour corriger un éventuel
basculement du plan focal image par rapport à la surface du détecteur.
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Détail du centre et des quatre coins
à l'ouverture f/1.6
Somme de 6 poses
de 10 secondes chacune (temps de pose total de 1 minute) à 400 ISO
Les images
originale sont en format RAW. Traitement Iris.
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Région centrale en addition les poses
acquises à f/1.2 et celles aquises à f/1.6 (pose cumulée de 2 minutes)
Image
à l'échelle 100%. La magnitude limite atteinte est de l'ordre de 13.5
(la
pollution est si sévère que le fond de ciel atteint 3/4 de la dynamique de l'APN
en 10 secondes de pose à f/1.2)
Région de la galaxie Messier 51 à l'ouverture
f/1.2
Champ recadré sur la galaxie
(le nord est en haut).Somme de 8 poses de 10 secondes.
Champ de l'étoile 12 Coma - Boitier
Canon EOS 400D
Centre du champ en
fonction de l'ouverture - 6x8 secondes.
Malgré la petitesse des pixels (6.4
microns), l'image est déjà bien piquée à pleine ouverture
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Test sur mire - Boitier Canon EOS 400D
Champ
excentré de 70% par rapport au centre (suivant le grand axe). 100 ISO.
Le
bon comportement à pleine ouverture est affirmé. La qualité image demeure compatible
avec les petits pixels du 400D.
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Test sur mire - Boitier Canon EOS 350D
modifié Baader
Champ excentré de
70% par rapport au centre (suivant le grand axe)
Le retrait du filtre de
réjection infrarouge à aussi elliminer le filtre anti-aliasing (anti-repliement).
En conséquence avec une optique qui pique aussi bien
que le 85 mm gf/1.2
les artefacts deviennent bien visibles sur les objets périodiques.
Par rapport
au 400D, le pixels du 350D sont de plus grande taille, d'où une résolution légèrement
en retrait lorsque l'objectif est monté sur ce dernier boitier.
f/1.2
La cité de Carcassonne
Canon
EOS 400D - Canon 85 mmL II f:1.2
1/1250 s - f:4.5 - 100ISO
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